Le Marathon Vert 2015 de Rennes sera mon premier. Cela fait 2 ans et demi que je cours et l’envie de passer sur la distance reine me titillait depuis quelques mois.

H-1

Je suis dans les starting block… Est-ce que j’ai bien fait ? Est-ce que je suis prêt ? Est-ce que je vais le finir ? Toutes ces questions qui me viennent à l’esprit et qui sème le doute.

Top départ

Ca y est, ce n’est plus le temps de tergiverser et de se poser des questions. La préparation était plutôt sérieuse et devrait suffire. L’objectif de ce premier marathon est de terminer la course et de finir mon premier marathon, mais je me suis fixé dans un coin de ma tête un objectif peut-être un peu ambitieux de 3h 45.

Allez, on y va ! Pied gauche, pied droit, pied gauche… plus que 42km, ça n’a pas l’air si difficile !

Premier semi-marathon

Le premier semi-marathon s’est passé dans les meilleures conditions. Un temps sec et une température optimale pour ce premier marathon. Les premiers kilomètres s’enchainent assez facilement, sans fatigue, ni gêne. Je parle avec pas mal de monde et livre mes premières impressions. Finalement, je suis parti assez rapidement. J’ai pris de l’avance sur le meneur de 3h 45 et court plus ou moins avec celui de 3h 30.

Je passe 1h45 sur le premier semi-marathon (RP semi en 1h38 à l’époque). Ma femme et mes deux enfants sont là pour m’encourager.  Cela fait chaud au coeur et booste vraiment le moral. Je fanfaronne en passant et leur dit que tout va pour le mieux… pour l’instant.

Deuxième semi-marathon

Quelques kilomètres après, cela se complique sérieusement. On parle souvent du mur du 30ème kilomètre… et je me le suis pris en pleine face. 2h30 sur le deuxième semi-marathon ! Ce n’est pas forcément un manque de jus comme beaucoup en témoignent… Mon genou gauche à lâché au bout de 31km et j’ai fini comme je pouvais en alternant course et marche à pied… Les 10 derniers kilomètres ont été très compliqués… J’ai bien revu ma femme et mes enfants mais au 33ème, mais cela n’a pas suffit à guérir le genou. Le meneur d’allure de 3h45 puis celui de 4h m’ont dépassé sans que je ne puisse m’accrocher. Bref, la débandade alors que j’étais à ce moment sur un temps à 3h40 et je pense qu’un 3h45 aurait été réalisable. J’ai donc alterné course lente et marche sur les 10 derniers kilomètres pour rejoindre la ligne d’arrivée (rythme moyen en 7’20 » par kilomètre avec même une pointe en 9’40 » au 40ème kilomètre).

La crampe et la délivrance

Ca y est, je vois presque la ligne d’arrivée… mais bam… une crampe dans la jambe à 500m de la fin ! Je dois m’arrêter et je profite d’une barrière pour prendre une trentaine de secondes et la faire passer. Bref, je repars et franchis enfin la ligne en 4h 16. Et là, comme beaucoup, je me dis « Plus jamais » !

Bilan de mon premier marathon

Une super expérience tout de même malgré les déboires et une double satisfaction :

  • celle d’avoir fini mon premier marathon
  • celle d’avoir vraiment tout donné et de m’être accroche jusqu’au bout !

Et merci à l’organisation du Marathon Vert, tout était nickel.

Voilà mon premier marathon est terminé ! Non sans mal, non sans douleur… Mais une chose est certaine, je vais resigner 🙂

Vidéo entre le 32ème et le 35ème kilomètre